Le chemin
J'ai couru bien longtemps la gloire et la fortune
Je les voyais posées juste sur l'horizon
Alors je m'appliquais à séduire l'autre et l'une
En leur chantant mes chants
En leur chantant mes chants
En leur chantant mes chansons
Et le soir fatigué d'avoir couru les routes J'allais chez l'habitant demander « S'il vous plaît
Pourrais-je avoir un lit et un bol de soupe
En échange de mes cou..
En échange de mes cou..
En échange de mes couplets
Parfois un auvergnat m'invitait à sa table Pour morceau de pain ou bien pour faire ripaille
Il me laissait la nuit dormir dans son étable
Sa fille me rejoignait
Sa fille me rejoignait
Sa fille me rejoignait sur la paille
Mais plus je m'avançais pour atteindre mes belles Plus l'horizon fuyait les emportant au loin
J'avais pourtant écrit tant de chansons pour elles.
J'avais fait tant de re
J'avais fait tant de re
J'avais fait tant de refrains.
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Je n'ai jamais trouvé ni gloire ni richesse
En fait, elles étaient là, là juste entre mes mains
C'étaient tout simplement, ma santé, ma jeunesse
Elles étaient avec moi,
Elles étaient avec moi,
Toujours avec moi sur le chemin
La richesse était là, juste devant ma porte
Les soirée entre amis, et les sourires qui brillent
Le rire des enfants qui me faisaient escorte
Et les rubis dans les..
Et les rubis dans les..
Et les rubis dans les yeux des filles
Maintenant il est tard, et mes jambes sont lourdes Ma vue a bien baissé, je n'entends plus très bien
J'ai bien pour cela quelques voyages à Lourdes
Mais les prières n'y font
Mais les prières n'y font
Mais les prières n'y font rien
On courre toute la vie derrière des chimères. On en oublie souvent d'être un peu plus humain
Mais quand vient la vieillesse, on s'aperçoit amère
Que le trésor c'était
Que le trésor c'était
Que le trésor c'était le chemin.
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