Chansons d'ADAGE

 

Djerba la douce 

 
 
Déja par le hublot, je devinais tes formes
J'avais vu tout en bas, Tunis, Nabel et Sousse
Mais ce fin ruban d'or sous l'azur uniforme
C'était bien ton contour, Djerba, Djerba la douce
 
Ce long ruban de sable, élégant liseret
Entre le ciel d'azur et ta terre l'ocre rousse
Quelques palmiers éparts sur le sable doré
C'est toi qui m'attendais, Djerba, Djerba la douce
 
Nourrie par tes parrains, de vent et de soleil
Tes prestigieux parents t'ont fait l'âme bien née
Le Sahara, ton père, t'a fait la peau vermeil 
Tes yeux bleus de ta mère, la Méditerranée
 
Ulysse et ses marins, t'avaient quittée en larmes
Ils étaient envoûtés, tous ces grands marins, tous
Par ton miel et tes fruits, la magie de tes charmes
Tu es ensoceleuse, Djerba, Djerba la douce
 
Mais qu'on-t-ils fait de toi, Gerba, je te sens triste
Ses bradeurs de soleil, ces marchands de couscous
Dans ces palaces blancs, ces usines à touristes
Ils t'ont prostituée Djerba, Djerba la douce
 
Musical
 
Souvent je pense à toi dans ma ville de France
Je relève mon col, il fait froid et je tousse
Mais l'odeur du Jasmin, fleur de la délivrance
Me parvient  jusqu'ici  Djerba, Djerba la douce
 
Mais l'odeur du Jasmin, fleur de la délivrance
Me parvient jusqu'ici Djerba, Djerba ma douce
 

 

 

 

 

 

 

 

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