Nouvelles d'ici bas
Tu es parti à temps, ici ça tourne mal.
L'homme ce "roseau pensant",
est pire que l'animal.
Rien ne peut l'émouvoir,
Il n'ouvre plus les mains,
Plus il gagne en pouvoir,
Plus il perd en humain.
On a perdu la foi, on croit aux sortilèges.
On ne prie plus parfois
que pour nos privilèges.
On a peur de nous-même
et on a peur des gens,
Quand on croit qu'on les aime,
c'est que pour leur argent.
REF Oh toi, qui vois ça de si haut
Tu dois trouver ce Monde idiot.
Oh Toi, maintenant qui sais tout
Ce que tu dois penser de nous!
On connaît tous les noms de ces pays lointains,
Mais on ignore le prénom
nos propres voisins.
On condamne la violence,
On dénonce la torture
On cabosse les enfants,
On cajole sa voiture
On bâtit des montagnes de béton et de pierre
Saccage des campagnes,
détourne des rivières
On abat les grands arbres
poumons de la Nature
Mais on grave dans le marbre
des conseils au futur
REF Toutes ces inventions,
de luxe et de confort
Font qu'on devient plus con
et de moins en moins fort
Que d'envies inutiles
de vouloir posséder
Et la quête futile
de l'immortalité
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REF
Tu es parti à temps, ici tout me fait mal L'humain verse le sang, et ça devient normal
Je crains que l'Univers ne retienne de lui
Qu'on lui donna la Terre et qu'il a tout détruit
--- -épilogue Je vois l'oiseau qui passe, lui qui n'a rien construit
Si libre dans l'Espace,
si libre dans sa vie
Qu' a-t-il donc de moins,
lui il est si vivant ?
Il aime ses poussins,
et il aime le vent
On veut laisser une trace
du passage sur Terre
Que le nom et sa race
traversent l'Univers
On s'escrime à percer
des mystères si vains
Qui tendent à prouver
qu'on atteint le divin.
Juste une flaque d'eau et le voilà heureux
La vie est son cadeau
alors il siffle un peu
Il n'a rien a donner
d'autre qu'être un pinson
Et quand il veut aimer
il offre une chanson
Il n'a rien inventé
mais il a tout compris
Comme la Liberté
La vie n'a pas de prix
Un seul moment d'amour
vaut tout l'or de la Terre
Et reste pour toujours
gravé dans l'Univers
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